De quoi ça parle ?


BJEDUG est un voyage dans le Caucase à travers une mythologie vieille de 6000 ans. Une musique contemporaine mêlant sons archaïques, paroles et récits qui posent à nu, une munificence guerrière sans limite. Joyeux débris de la magie antique, enfants terribles dé-fossilisés, turbulence d'une jeunesse constamment à cheval, BJEDUG ramène ici, tout près, les espaces infinis et le royaume des morts. Des histoires grandioses, pathétiques, qui ont un impact puissant dans nos coeurs car leurs musiques, leurs langages, nous parlent d'indépendance, de femmes puissantes et de petits enfants insoumis...


Yôko Higashi


L'histoire du peuple des Nartes se situe dans le temps d'avant le temps, c'est pourquoi elle ressemble aux récits mythologiques et aux grandes sagas et c'est pourquoi elle entrée dans la légende.
Ce sont des aventures extravagantes où les héros ne sont pas des dieux, juste des enfants terribles.
En ce temps là "BJEDUG" le langage, était une "nouveauté", un outil d'exploration magique, un jeu pour inventer le monde parce que chaque mot était geste, acte, force vive qui forgeait des rêves à donner en partage.



Yôko Higashi et Myriam Pellicane racontent les enfances du peuple Narte, des guerriers insoumis qui ont vécu il y a 6000 ans dans le Caucase.
Une mythologie où les femmes magiciennes sont souveraines.
BJEDUG est le dialecte des tribus caucasiennes, cette oralité barbare est ici revisitée dans son sens premier de façon on ne peut plus contemporaine.




Myriam Pellicane explore l'épopée Narte depuis 2008. 
Ce qui aiguise son attention est l'enfance des héros, le tempérament des femmes et la grande effronterie des héros.

Un village Nartes est organisé en trois quartiers :
en bas du village les Boratas : les agriculteurs
au centre du village les Alagatas : les magiciens ( dont les sorcières, les katzitas)
en haut du village les Asartagatas : les guerriers

Tous pillards, éleveurs de troupeaux, les beliers et chevaux sont "fauves", les enfants naissent dans les chaudrons, ils sont chauffés au souffle des forges et trempés dans le lait des louves.

Les enfants sont dès la naissances des enfants terribles, ce sont "des avortons qu'on ne distingue pas de l'arçon de leurs selles", aussitôt venus au monde ils montent à cheval et dansent.
Enfants surdoués, indomptables, ils viennent venger leurs parents et transforment leur vie en oeuvre d'art.
Petites merveilles radicales , il nous rappellent à quel point un nouveau né a la densité d'une petite bombe.
Ils ont le caractère des adolescents et par ce fait, ils magnifient cette rebellion en innocence motrice, en innocence audacieuse.

Ces enfants sont fait de rage et de sagesse mêlées, ils dépassent les bornes, défient la mort, poussé par l'urgence et la détermination.



Ces petits héros, dès leur entrée dans le monde sont dans une case suprême, semblable à un e cellule vivante au coeur d'un jeu vidéo qui leur donne le pouvoir de provoquer des rencontres hallucinantes, questionner le monde, éveiller les adultes et mettre de l'ordre.








Nous avons choisi de raconter la naissance de Satana : celle qui deviendra la mère, la femme et la soeur des héros Nartes. Satana, une femme exceptionnelle qui installe un matriarcat de l'ombre : c'est une magicienne.

Il y aura aussi le destin des enfants de Syrdon, ce Narte ambigu, à la fois danger public et mi des héros.

La trajectoire narrative sera mené par l'histoire du "fils sans nom" tué par son père au fond des flots de la mer. C'est lui, de façon cinglante, qui nous rappellera les rites incontournables de la mémoire des adieux...

 Yôko Higashi


le clic de Loutre Barbier



Résidence à Ramdam
Caucase






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